Le carrefour qui est situé à Tourinne-la-Chaussée et qui forme l’intersection entre la chaussée Romaine (N69) et le rue de la chaussée Romaine est un carrefour qui est particulièrement dangereux et ceci surtout lorsque la vitesse des usagers venant de Braives est excessive. La situation est encore plus catastrophique lorsque les usagers venant de Waremme ne respectent pas la limitation de vitesse. Le conducteur venant de Lens Saint Servais ou celui venant du centre de Tourinne-la-Chaussée et voulant emprunter la chaussée Romaine a le champ visuel fortement réduit faute d’une situation géographique de la chaussée qui est peu favorable.

Effectivement, ce carrefour est situé dans une cuvette. A gauche comme à droite, il existe une bosse qui empêche une bonne visibilité des véhicules circulant sur la N69. Chaque semaine, des accidents plus ou moins graves se produisaient ! Il fallait donc faire quelque chose.

Armé de mes compétences en matière de sécurité routière, j’ai effectué des dizaines de calculs afin de déterminer à partir de quelle vitesse l’endroit était dangereux. Vous pourrez lire une partie du travail qui a été effectué en cliquant ICI

En fonction du temps de réaction d’un usager, de la vitesse d’un véhicule, de la distance de freinage, de l’usure des pneumatiques et des amortisseurs ou encore du véhicule lui-même, et de toute une autre série de paramètres, il est possible de déterminer avec précision, la vitesse à partir de laquelle la situation devient dangereuse. Comme dans bien d ‘autres domaines, la sécurité routière se calcule aussi !

C’est pourquoi, en date du 28 octobre 2019, je faisais la proposition au Conseil Communal de Braives de régler la problématique de ce carrefour.

Vu que la chaussée Romaine n’est pas de la compétence de la Commune de Braives, cette problématique a donc été traitée au Conseil Provincial de Sécurité Routière au mois de janvier.

Dans un premier temps, le CPSR a été dans le sens que je demandais en installant une vitesse limitée à 70km/h sur la N69 à hauteur de ce carrefour. En lisant mon point complémentaire, vous pourrez constater que je demandais aussi l’installation de deux boitiers de radars répressifs car imposer une vitesse n’est généralement pas respecté par les usagers pour toute une série de raisons !

Aujourd’hui, j’ai eu la bonne nouvelle à vous annoncer car le Conseil Provincial de Sécurité Routière est favorable à l’installation d’un radar répressif à cet endroit.

Outre ceci, un double marquage central destiné à réduire effectivement la vitesse pratiquée sera réalisé dès que possible.

En lisant cette petite phrase « un double marquage central destiné à réduire effectivement la vitesse pratiquée sera réalisé dès que possible » issue du rapport du SPW Mobilité et infrastructure, j’ai quand même esquissé un petit sourire car une ligne blanche tracée au sol ne réduira jamais la vitesse ! Par contre, un radar ou un dos d’âne oui !

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