La nouvelle nous a été communiquée par l’échevin des Travaux Xavier LISEIN lors du Conseil Communal de Braives qui se tenait en date du lundi 29 novembre 2021. Une limitation de vitesse à 70 kilomètres par heure sera placée dans le courant du printemps 2022 sur la chaussée romaine au niveau de l’intersection entre la chaussée romaine et la rue de la chaussée romaine à Tourinne-la-Chaussée.

Je ne voudrais pas fêter ça comme une « victoire » personnelle sous prétexte que j’avais déposé ce point en septembre 2019. Non, je souhaiterais partager cette avancée pour la sécurité des Tourinois avec l’échevin des Travaux mais également avec le Bourgmestre Pol GUILLAUME.

La problématique a été relayée par l’échevin des Travaux auprès de la Cellule qui gère la sécurité routière au niveau de la Province de Liège et au niveau de la Zone de Police par notre Bourgmestre dont il est le Président.

Toutes les demandes souhaitées n’ont malheureusement pas été retenues. La proposition d’installer des boîtiers radars afin de contraindre les usagers à respecter le Code de la Route, et donc la vitesse à cet endroit, n’a pas été retenue. A moi de préciser que les budgets alloués pour la sécurité routière ne sont pas extensibles et que la chaussée romaine dépend d’un autre niveau de pouvoirs que la Commune de Braives.

Le Bourgmestre a aussi précisé que la Zone de Police fera des contrôles de la vitesse régulièrement à cet endroit du réseau routier.

En diminuant la vitesse à 70KM/H à cet endroit, la distance de freinage sera moindre ce qui accentuera la sécurité lorsque des usagers doivent s’engager sur la chaussée romaine.

Mise au point :

S’il m’arrive de donner des coups de bâton (virtuels), (je préfère le préciser car je ne voudrais pas bénéficier d’une plainte déposée par un opposant politique bien connu), lorsque je ne suis pas d’accord avec la majorité, je sais aussi donner des « récompenses » à cette même majorité et sur ce point, j’ai eu l’occasion de remercier le travail effectué tant par le Bourgmestre que par l’échevin des Travaux lors du Conseil en question.

Je suis conscient que ce n’est pas cette phrase qui fera de moi le meilleur ami de l’échevin mais soyons réalistes, en politique, les « amis » sont très rares et puis la politique, c’est une question de choix…

 

 

(Vidéo) Régulièrement, ce carrefour routier est sujet à des accidents de la circulation. La particularité de la situation géographique des lieux et plus précisément le relief de la chaussée ainsi que le non-respect de la limitation de vitesse imposée par les usagers qui roulent sur la N69 sont, entre-autres, à l’origine d’accidents pouvant être graves. D’autres causes, présentées dans ce texte, viennent aussi renforcer les risques d’accidents.

Le conseiller communal Alain Durant propose des solutions qui réduiraient drastiquement le nombre d’accidents et d’incidents à cet endroit du réseau routier.


 

Pour illustrer notre proposition, nous avons effectués des mesures afin qu’on puisse bien cerner le problème et agir dans l’intérêt des citoyens qui quittent le village de Tourinne-la-Chaussée par cet axe routier.

Dans un mail reçu le 12 juillet 2018, le chef de corps ff Pascal Dodion de la zone de police Hesbaye Ouest,

indique que « ses services ne disposent pas de statistiques concernant les accidents qui se sont produits à un point donné du réseau routier, et bien que même s’il existait des statistiques, elles refléteraient que partiellement la réalité car, en l’absence de blessures, les services de police ne sont pas systématiquement appelés pour constater des accidents de la circulation ».

En dehors de statistiques fiables, nous nous sommes basés sur nos observations. En une année, le Conseiller communal précité a été dévié de son itinéraire à cet endroit bien précis à plusieurs reprises et ceci suite à des accidents plus ou moins graves. Nous avons également interrogé des habitants de Tourinne-la-Chaussée et des témoignages d’une partie de la population du village, atteste qu’il y a un problème en matière de visibilité et donc de sécurité routière au carrefour proprement-dit.

 

               

Situation :

En sortant du village de Tourinne-la-Chaussée via la rue de la Chaussée romaine, lorsque nous arrivons au carrefour avec la Chaussée romaine, nous pouvons constater qu’il y a un manque de visibilité tant sur les usagers qui viennent de la gauche (rond-point Duchâteau), que sur ceux qui viennent de la droite (Waremme).

 

A cet endroit du réseau routier, les usagers sont confrontés à deux reliefs de la chaussée qui gênent fortement leur visibilité. A gauche, la bosse de la chaussée empêche une bonne visibilité sur les véhicules venant de Braives. A droite, la situation est la même avec en plus, un léger virage, ainsi qu’à certains moments de la journée et de la nuit, des véhicules qui stationnent sur l’accotement le long de la chaussée et qui contribuent à réduire davantage la visibilité. Il devient dès lors difficile d’estimer le temps nécessaire pour pouvoir bifurquer sur la chaussée romaine.

 

En outre, cette manœuvre est aussi plus difficile pour les personnes plus âgées qui n’ont plus les mêmes réflexes que ceux que nous pouvons avoir à vingt ans ! Nous pouvons aussi constater une modification du revêtement de la chaussée ce qui peut aussi provoquer une modification de l’adhérence des véhicules et ceci dans le sens Waremme-Braives. D’autres facteurs comme par exemple une chaussée humide, un véhicule peu entretenu, des pneus usés, des amortisseurs usés, etc. jouent également un rôle dans le risque d’accident.

La situation est particulièrement dangereuse lors d’un « tourné à gauche » car le temps pour bifurquer vers la gauche est beaucoup plus long qu’en tournant vers la droite. D’après nos calculs, il faut 2 secondes en moyenne pour mettre une voiture dans l’axe de la chaussée, ce temps peut s’allonger en fonction des conducteurs.

La vitesse maximale autorisée sur la N69 à cet endroit est de 90km/h mais certains usagers dépassent allègrement cette limitation de vitesse augmentant fortement la distance de freinage alors que le temps de réaction est déjà réduit par le relief de la chaussée.

Le groupe ICB Braives demande ce qui suit :

  • L’interpellation des Autorités Régionales par le Collège de Braives, tout comme cela avait été fait pour la chaussée romaine dans sa partie Moxhe-Braives
  • Une limitation de la vitesse sur la N69 à 70 kilomètres par heure à l’approche de ce carrefour.
  • L’installation de deux boitiers radar qui seraient placés à proximité directe du carrefour de Tourinne-la-Chaussée car c’est lui qui est exposé au plus grand risque.
  • L’achat d’un radar par la commune OU par la zone de police Hesbaye Ouest (suivant la compétence). Celui-ci serait placé de manière alternative entre ces deux premiers boitiers et deux autres qui feront l’objet d’une autre demande de notre formation politique.

Informations diverses pour comprendre notre demande :

  • Le temps de réaction : c’est le temps entre la prise de conscience d’un incident potentiel et le moment où le pied va commencer à appuyer sur la pédale de frein, peu importe la vitesse. Pour cette phase, le véhicule continue à rouler. Le temps de réaction varie d’une personne à une autre.
  • La distance de freinage : c’est l’espace qui sépare le moment où le conducteur appuie sur la pédale de frein et le moment où le véhicule s’arrêtera complètement. Pour cette phase, le véhicule continue à rouler mais en diminuant sa vitesse progressivement.
  • Les tableaux suivants reprennent les distances parcourues durant le temps de réaction ainsi que les distances de freinage et ceci en fonction d’une vitesse déterminée.

Le temps de réaction en moyenne, varie d’un individu par rapport à un autre :

  • 1 seconde pour une personne bien reposée
  • 2 secondes pour une personne fatiguée, qui sort du bureau par exemple,…
  • 3 secondes et plus pour une personne ayant consommé de la drogue et/ou de l’alcool.
  • Le temps de réaction varie aussi suivant l’âge de la personne, de son état de santé, de la distraction, de son expérience, de sa qualité de sommeil,…

(Données de l’AWSR et de VIAS)

Constats réalisés sur le terrain :

Matériels utilisés : Un odomètre (permet de mesurer les distances), deux voitures,

Méthodologie : Une voiture était arrêtée sur la rue de la Chaussée romaine au niveau du carrefour. Avec une autre voiture qui venait du rond-point Duchâteau à allure modérée, un repère sur la route a été pris et ceci en fonction de la visibilité du véhicule arrêté au carrefour. La même méthode a été utilisée pour faire la partie venant de Waremme. Nous avons mesuré ces distances avec un odomètre pour évaluer avec précision les risques à cet endroit.

  • En venant de Waremme, la distance à parcourir entre le moment où l’on aperçoit un obstacle dans le carrefour et le moment où l’on est sur l’obstacle proprement dit est de 205 mètres. Cette distance varie suivant le type de véhicule et plus particulièrement la hauteur d’assise du conducteur/
  • En venant du rond-point Duchâteau, il n’y a que 161 mètres.de visibilité.

En respectant les 90km/h, le temps pour parcourir les 205 mètres est de 8.20 secondes.

 

Facteurs aggravants les risques d’accidents :

  • Le non-respect des limitations de vitesse imposées par le code de la route d’une grande partie des usagers.
  • Le type de véhicule – Un 4x4 placera le chauffeur plus haut dans son véhicule et de ce fait, il apercevra plus vite un obstacle par rapport à une personne qui conduit une voiture plus basse
  • La prise de médicament : plus de 1.000 médicaments produisent des effets de somnolence. La majorité des citoyens prennent des médicaments sans même lire la notice. Par exemple, un simple sirop pour la toux produit de la somnolence. Visitez le site www.absence-de-vigilance.be et pour en savoir d’avantage sur le sujet des médicaments : https://absence-de-vigilance.be/index.php/questions-reponses/col-450-tout-savoir-sur-l-absence-de-vigilance-partie-2/1-000-medicaments-ont-un-effet-secondaire-somnolent#.XCMROVVKiM8
  • La distraction (GSM, autoradio, enfants, passagers,…)
  • La somnolence diurne ou nocturne (6 à 11% de la population souffre de somnolence excessive, chronique et souvent, sévère)
  • Les maladies qui favorisent les accidents : rien que pour la narcolepsie, 28.440 belges souffriraient de cette maladie (soit 0.25% de la population (en Belgique 11.376.070 au 1er janvier 2018). Les apnées du sommeil jouent aussi un rôle dans les absences de vigilance. Quelqu’un qui souffre d’apnées du sommeil est sujet à la somnolence diurne et nocturne.
  • La charge cognitive, le vagabondage de l’esprit, le stress, le problème artériel ou encore le problème cardiaque (problème du rythme cardiaque), la crise d’épilepsie partielle, le ronflement,… sont des facteurs qui réduisent les facultés attentionnelles d’un automobiliste.
  • L’état de la chaussée : humide ou sèche, son revêtement, la température au sol,…
  • La situation atmosphérique : pluie, brouillard, soleil bas,…
  • L’état du véhicule : véhicule en bon état ou en mauvais état. L’état des pneumatiques, le poids du véhicule, son inertie, sa vitesse cinétique ou encore la qualité du liquide de frein (Qui remplace le liquide de frein dans sa voiture ? Pourtant ce liquide est hygroscopique et peut donc accumuler de l’eau et ainsi réduire sa température d’ébullition et donc, de diminuer la qualité du freinage d’un véhicule)

(Sources : VIAS – AWSR Anne SALMON Directrice de la communication – Docteur FANIELLE CHU DE Liège – Docteur NOËL CHR de Charleroi – Inspecteur de police Fédéral Olivier QUISQUATER – PHASYA Clémentine FRANÇOIS chercheur ULG)

Conclusions :

Les calculs qui ont été réalisés pour illustrer cette demande ne prennent pas en compte la distraction des usagers, leur état de somnolence diurne ou nocturne,… Dans le cas de ce carrefour, une seconde d’inattention peut conduire à un accident !

Dans l’espoir que ce projet puisse retenir toute l’attention du Collège et du Conseil communal de Braives, nous vous prions de croire en l’expression de nos meilleurs sentiments.

A moi de préciser que ce dossier avait été soumis au Conseil Communal de Braives. L'échevin Xavier Lisein devait relayer cette demande à la Province mais aucun travaux de sécurisation n'est actuellement en cours au niveau de ce carrefour. J'avais initié ce travail lorsque je faisais encore artie du groupe DéFI Braives, un groupe que j'avais implanté à Braives avec un ami qui était tête de liste pour les élection sde 2018. Vu que c etravail a été réalisé entièrement par moi-même, je considère que celui-ci est ma propriété et pas celle d'un groupe inactif, ce qui explique ma décision de quitter ce groupe pour créer quelque chose de nouveau dans notre commune...