Notre liberté individuelle s’arrête là où commence la délinquance !

Majorité et opposition votent à l'unanimité ce projet...

Se faire racketter, agresser, voler, violenter, violer… ce n’est pas agréable pour personne. La police est de plus en plus souvent confrontée à une criminalité de plus en plus agressive. Il y a encore quelques années, cette violence était concentrée dans les grands centres urbains mais depuis quelques années déjà, cette violence ainsi que de nouveaux types de délits se propagent jusque dans nos villages.

Encore dernièrement à Braives, plus d’une quarantaine de véhicules ont été ouverts comme si les protagonistes avaient la clé des véhicules.

En réalité, ils avaient un boitier électronique leur permettant d’ouvrir le verrouillage central des voitures.

Sans aucune infraction constatée, il est fort à parier que les assurances ne sont pas intervenues dans ce cas de figure. Et soyons réalistes, mettre un policier dans chaque rue, c’est impossible ! Par contre, la technologie permettrait de savoir qui, quoi et comment et ainsi mettre la main sur ces visiteurs nocturnes indésirables très rapidement !

Il y a quelques jours à peine, une bagarre s’est déclarée en pleine nuit sur la grande place de Hannut. Qui a commencé ? Qui a fait quoi exactement ? Impossible de le dire. Cependant, un jeune homme a été lourdement blessé ! Devons-nous laisser les agresseurs sans prise de responsabilité ? Devons-nous vivre dans une République bananière laissant l’impunité aux fauteurs de troubles ? Et si c’était votre enfant ? Bien sûr que non, nous ne devons pas subir la délinquance de certains et pas toujours que des jeunes !

Nous le voyons aussi de plus en plus souvent sur les réseaux sociaux. La police est filmée lors de leurs interventions et bien souvent, on ne voit qu’une partie de celles-ci. Certaines personnes s’empressent de diffuser des images chocs sur les réseaux sociaux afin de décrédibiliser nos policiers. A ce sujet, la législation belge est très précise sur ce que l’on peut faire avec de telles images mais certainement pas les diffuser sur les réseaux sociaux !

Les personnes n’ayant rien à se reprocher n’ont rien à craindre de ce type de caméra et soyons à nouveau réalistes, la police à bien d’autres choses à faire que de scruter nos faits et gestes !

L’utilisation de cette technologie est encadrée par le règlement 2016/679 du Parlement européen du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques et à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Outre ceci, la loi du 5 août 1992 précise que : "Un service de police peut installer et utiliser des caméras conformément à l'article 25/3, ou utiliser de manière visible les caméras placées par des tiers comme visé à l'article 25/1, § 2, sur le territoire qui ressort de sa compétence, après autorisation préalable de principe : 1° du conseil communal, lorsqu'il s'agit d'une zone de police; (...)"

Les finalités recherchées par la Zone de police Hesbaye-Ouest dans le cadre de l'utilisation de caméras de surveillance sur l'espace public sont :

  • le maintien de l'ordre public
  • la prévention des infractions
  • la protection des personnes et des biens
  • l'assistance à toute personne en danger
  • la recherche des crimes, délits et contraventions, et la récolte de preuves
  • la recherche de personnes dont la privation de liberté est prévue par la loi
  • la recherche des objets dont la saisie est prescrite par la loi
  • la constatation des infractions au règlement relatif à la police de la circulation routière qui sont sanctionnées administrativement
  • la lutte contre les incivilités et infractions au règlement général de police
  • la gestion des événements organisés sur la voie publique
  • la gestion d'une intervention policière, que ce soit en direct ou lors d'un examen à posteriori
  • la gestion d'une situation de crise
  • l'identification de toute situation susceptible d'impacter la sécurité ou la tranquillité publique
  • l'apport d'éléments dans le cadre de dossier disciplinaire
  • après anonymisation, l'utilisation d'images dans un cadre didactique et pédagogique relatif à la formation des membres des services de police
  • l'apport d'éléments dans le cadre des accidents de travail

Il est aussi certain qu’en tant que conseiller communal, je serai particulièrement attentif à l’évolution de ce genre de technologie dans notre région.

Aux détracteurs de ce genre de dispositif :

Certaines personnes seront contre ce genre de technologie car elles prétexteront tout et n’importe quoi pour décrédibiliser les dispositions prises par notre Zone de Police. Celles-ci invoqueront la vie privée… mais au final, ces mêmes personnes continueront à utiliser les réseaux sociaux pour signaler à leurs amis qu’ils sont à l’hôpital ou en vacances. Ils continueront à utiliser leur GPS ou encore continueront à acheter des Smart TV en passant par des frigos connectés et même des balances connectées…

A chaque fois que l’on visite un site internet, on nous demande d’accepter les « cookies » et à chaque fois, nous clique sur « accepter » et communiquont ainsi par la même occasion toute une série d’informations. Nous vivons à l’heure du numérique à un tel point que beaucoup de personnes communiquent leurs coordonnées bancaires pour acheter un article sur internet et pourtant, ces mêmes personnes ne connaissent pas la personne qui traitera leurs données bancaires…

Quand nous nous connectons sur un ordinateur ou sur un GSM, nous laissons les traces de notre passage sur les différents sites internet visités à un tel point que notre adresse IP est collectée et avec cette adresse IP, on connait déjà votre nom et adresse postale. Dans certains cas, des spécialistes pourraient y lire vos coordonnées bancaires ou d’autres choses. On appelle ça « hacker un ordinateur »

Les chauffeurs routiers sont suivis à la trace depuis de nombreuses années déjà grâce aux appareils tachygraphes et autres ordinateurs de bord et ils ne s'en plaignent pas !

Bienvenue dans un monde réel !