A moi de préciser que le coût de l’enlèvement des déchets sur les routes communales ou à proximité des bulles à verre, comme c’est le sujet de cet article, et bien c’est nous contribuables, qui le payons avec nos impôts. Autant vous dire que le temps qu’un ouvrier communal passe à retirer ces déchets, et bien il ne peut rien faire d’autre et ce n’est pas valorisant pour lui.

Sur l’aspect de l’argent public :

Outre ce premier constat, il en est un deuxième qui ne me laisse pas indifférent, c’est celui lié à l’aspect du salaire et donc, de l’argent public.

 

 Notre échevin des Finances, Xavier LISEIN, qui est aussi l’échevin des Travaux, nous disait lors d’un précédent débat au Conseil Communal, qu’il fallait dépenser l’argent public avec « parcimonie » et ceci pour justifier le refus d’un projet auquel je tenais à cœur et qui concerne la Mobilité Douce.

Faut-il encore précisier que les ouvriers communaux ne font et ne feront jamais l'objet de mes attaques ? Ils font ce qu'on leur dit de faire par contre, quand on est échevin, on doit construire les choses dans l'intérêt collectif !

Identifier les personnes :

Il est bien difficile d’arriver à identifier les personnes qui ne respectent pas le précepte même du « savoir-vivre ensemble » et qui, « oublient » leurs déchets aux abords des bulles à verre de notre Commune. Elles repésentent qu'une minorité de la population et pas toujours braivoises. C’est pourquoi, en 2019, je plaidais déjà au Conseil Communal pour que l’on puisse acquérir une caméra mobile qui pourrait nous permettre d’identifier les pollueurs et ainsi favoriser une action non pas répressive obligatoirement mais plutôt de sensibilisation. En sachant qu’un tel dispositif existe dans notre commune, beaucoup de ces personnes n’oublieraient plus aussi facilement leurs déchets de cette manières…

En janvier 2021, la Ministre Céline TELLIER, avait mis en place un appel d’offre visant à offrir aux Communes, la possibilité de faire l’acquisition d’une caméra de surveillance mobile et ceci dans le cadre de la lutte contre les dépôts clandestins. J’ai donc posé la question à notre échevin de l’environnement François-Hubert Mincé du FONTBARÉ de Fumal, à savoir si celui-ci avait répondu à cette offre de la Ministre.

Voici sa réponse :

« Nous avons étudié l’appel à projet de la Ministre Tellier concernant les caméras de surveillance.  Nous avons contacté plusieurs communes ayant ce dispositif depuis un certain temps.  La conclusion est la suivante : les caméras subsidiées doivent être raccordées au réseau d’électricité.  Les points noirs de dépôts sauvages de Braives, se trouvent tous hors réseau.  Il faut dès lors installer des caméras « autonomes » qui se volent dans un délai très court et qui, si elles ne sont pas volées, demandent un temps considérable de lecture pour essayer d’identifier les délinquants environnementaux.

Par contre, Braives a été retenu pour l’appel à projet « Plan Local de Propreté » ».

 La réponse apportée par notre échevin de l’environnement peut me satisfaire dans la mesure où l’échevin va dans le bon sens en faveur de la lutte contre ces dépôts clandestins de déchets. Ce qui me laisse perplexe c’est qu’il lui aura fallut trois années pour sortir un lapin de son chapeau !

Quoi qu’il en soit, il est possible de prendre des mesures de façon à éviter de tels désagréments pour nos villages !

Un dépôt de déchets, dont la personne pourrait être identifiée, avait été vu aux bulles à verre du Cimetière d'Avennes mais l’Échevin de l’environnement François-Hubert DU FONTBARÉ n'était visiblement pas au courant ! Voici la réponse apportée par l'échevin : "Au sujet des dépliants publicitaires, le message a été passé aux ouvriers dès cette semaine." Je lui demandais simplement d'organiser le travail de façon à ce qu'il soit mis au courant et que l'Agent constateur puisse aussi être mis au courant pour qu'il puisse faire le constat et faire le suivi.

Nous pouvons le constater sur ces quelques photos. Un individu a laissé toute une série de prospectus destinés à être distribués dans nos boites aux lettres à côté des bulles à verre. Dans ce cas, il eut été facile d’identifier la société émettrice de ces publicités et ainsi la verbaliser pour dépôt d’immondices illégal. A cette société alors de faire une enquête interne pour retrouver la personne ayant commis cet acte d’irrespect et ainsi la sensibiliser.

Ce qui me chagrine dans ce fait, c’est que le contribuable braivois a dû aller dans sa poche pour payer l’incivisme d’une personne mais surtout, l'absence depuis trop longtemps, d'une véritable politique en matière de lutte contre ces dépôts clandestins qui sont visibles à d'autres entroits aussi !

Alain DURANT, conseiller indépendant