Alain Durant veut une exploitation raisonnée de l’aéroport. Pas une exploitation résonnante.

DéFI Braives est au cœur de l’actualité. Au moment où nous attirons l’attention sur le risque d’un développement anarchique de l’aéroport de Liège la presse entière relaie cette information : la société russe de fret aérien Airbridge Cargo vient d’annoncer son déménagement d’Amsterdam où les vols de nuits sont de plus en plus réglementés pour Bierset où les règles sont nettement moins contraignantes.

 

 

Pour la bonne nouvelle, on cite le chiffre de 400 nouveaux emplois. Ceci n’est évidemment pas négligeable.

Mais peut-on négliger d’autre part la santé de milliers d’habitants ? Sur ce point, l’OMS est clair ; l’organisation mondiale de la santé préconise fortement de maintenir le niveau sonore produit par le trafic

aérien en-dessous de 54dB en journée et de 44dB la nuit. Ces normes sont largement dépassées dans certaines zones de Bruxelles.

Dans un article de la RTBF, Catherine Bouland, professeure à l’ULB souligne les conséquences potentielles : problèmes cardio-vasculaires, insomnies, stress, irritabilité, problèmes de performance intellectuelle en particulier pour les enfants en apprentissage…

Cela confirme ce que je vous avais communiqué le week-end dernier. On peut naturellement se réjouir des 400 emplois créés. Mais combien de vols nocturnes cela va engendrer ?  Combien de vols vont être dirigés vers notre commune pour ne pas devoir survoler Liège ? Combien de sommeils cela va perturber ?

Or il s’agit bien ici d’un aéroport de fret et non pas de voyageurs pour lequel les vols de nuits sont monnaie courante. Bientôt 40 rotations par heure seront autorisées, quelle que soit l’heure.

Ne faisons pas la même erreur qu’à Bruxelles avec l’aéroport de Zaventem.